Nous ne pouvions parler de Kyoto sans vous présenter Arashiyama ou Nara, petite ville à même pas une heure de Kyoto.
Arashiyama est situé à l’ouest de Kyoto et est célèbre pour sa bambouseraie (il y a même une photo de celle-ci en couverture de notre guide sur le Japon !). Mais nous devons admettre que nous avons été un peu déçus… Nous nous attendions à une très grande bambouseraie, alors qu’il s’agit en fait d’une petite route qui traverse la bambouseraie sur environ 500 mètres. Être entouré de ces très grands bambous d’un vert éclatant a quelque chose d’impressionnant, mais nous n’y avons pas retrouvé l’atmosphère magique décrite dans le guide. Peut-être que pour mieux l’apprécier, il faudrait arriver à l’aube, avant que la horde de touristes n’afflue sur cette petite route. Un temple et la villa d’un acteur de films de samouraï des années 30-40 se trouvent à proximité de la bambouseraie. Nous avons commencé par la villa (Okochi Sanso). En réalité, c’est surtout ses jardins que l’on peut visiter. Loin d’être un décor de film d’action, il s’agit en fait d’un cadre apaisant, bien entretenu et assez grand. Il y a aussi un beau point de vue sur Kyoto. À la fin de votre visite, vous pouvez déguster du thé vert et un petit gâteau.
Le temple Tenryu-ji, directement connecté à la bambouseraie, offre aussi une promenade très plaisante. Temple de l’école zen Rinzai, il a été construit au XIVe siècle (les bâtiments que vous pouvez visiter aujourd’hui datent eux de 1900). Il y a un joli petit lac et un jardin zen. On peut aussi visiter l’intérieur du pavillon principal ouvert sur le jardin. C’est peut-être lors de ces visites que nous avons pu ressentir un certain côté magique, d’autant que la fine bruine venait se mêler aux rayons du soleil.
Nous avons conclu notre visite d’Arashiyama par le parc aux singes Iwatayama. Il s’agit d’une colline (yama signifie montagne en japonais) où sont réunis plus de 200 macaques japonais en liberté. Après vingt minutes de montée, vous arriverez au sommet. C’est là que les singes sont pour la plupart réunis puisque c’est aussi là que vous pouvez les nourrir ! Fait intéressant : pour les nourrir, c’est à vous de rentrer dans une « cage » (assez grande on vous rassure). Pour la modique somme de 100 ¥ (environ 0,80 €), vous pouvez acheter des cacahouètes et les tendre aux singes qui viennent se presser aux grillages de la cage. Outre les singes, cet endroit surélevé offre un beau panorama sur Kyoto. Nous y sommes restés un moment à admirer la vue et à prendre des photos des singes. Arashiyama est indéniablement un quartier de Kyoto à ne pas manquer !
Point de singes à Nara, mais des biches et des cerfs ! La ville (360 000 habitants environ) est surtout connue pour son parc, Nara-Koen, dans lequel gambadent plus de mille cerfs en liberté. Au contraire de ceux que l’on aperçoit subrepticement dans nos campagnes, ces cerfs-là ne sont pas du tout farouches et viendront même vers vous pour que vous leur donnez à manger (Béranger en a d’ailleurs fait l’expérience lorsqu’il a sorti un sac plastique et qu’une biche est venue le lui arracher !). Néanmoins il ne s’agit pas d’un parc zoologique, les cerfs étaient en fait considérés comme des messagers des Dieux et sont donc des animaux sacrés. Par ailleurs, la grande attraction de Nara est le « Grand Bouddha » (Daibutsu) situé au sein du parc, dans le temple Todai-ji. Datant du VIIIe siècle et inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, cette statue de bronze mesure presque 15 mètres de haut et pèse 500 tonnes. Vous ne pouvez que vous arrêter un moment pour admirer ce Bouddha ainsi que le bodhisattva de la mémoire et de la sagesse assis à sa gauche. Le temple Todai-ji vaut également le détour pour son architecture ainsi que pour les deux grandes statues en bois des gardiens du Bouddha. Vous remarquerez aussi l’agitation autour d’un pilier en bois traversé à sa base par un trou de 50 cm, correspondant à la largeur de la narine du Daibutsu ! La légende veut que si vous parvenez à passer dans ce trou, vous serez sûr d’atteindre l’éveil spirituel. Évidemment, ce sont surtout les enfants qui se prêtent au jeu (parfois poussés un peu par les parents…) ! Passée cette attraction, bien d’autres temples et sanctuaires ainsi que des jardins et une pagode à cinq étages vous attendent à Nara. Une bonne demie-journée n’était pas de trop pour en faire le tour.
Comme nous vous le disions dans le précédent article, Kyoto possède des milliers de temples et sanctuaires. Voici une petite liste de ces monuments historiques les plus célèbres et que nous avons eu la chance de visiter !
Kyomizu-dera :Situé au sud-est de Kyoto, au sud du quartier Higashiyama, ce temple bouddhiste date du VIIIe siècle mais les bâtiments que vous pouvez visiter ont été reconstruits au XVIIe siècle. Comme souvent, les nombreux pavillons s’étendent sur une grande superficie. Quelques pavillons étaient en travaux lorsque nous l’avons visité. Le pavillon principal repose sur des centaines de piliers et possède un toit en chaume. Le temple doit son nom a la source d’eau à l’intérieur de son enceinte. Comme le veut la coutume, vous pouvez boire de cette eau dans des coupelles en fer pour vous assurer santé et longévité (cette pratique se retrouve dans la plupart des temples bouddhistes). Vous pouvez aussi prier devant les nombreux autels ou encore tenter de savoir si vous rencontrerez le véritable amour en marchant les yeux fermés entre deux pierres situés à dix-huit mètres l’une de l’autre. Si vous passez à côté de la pierre, alors vous passerez aussi à côté de votre âme sœur !
Nanzen-ji : Plus au nord, ce temple bouddhiste a été construit au XIIIe siècle et sert désormais de quartier général à l’école zen Rinzai. Nous n’avons malheureusement pas pris beaucoup de temps pour visiter ce temple car notre journée était déjà bien remplie. Rappelons que c’est aux abords de ce temple que vous pourrez déguster du yudofu.
La promenade du philosophe : De Nanzenji, il est facile d’emprunter le « sentier de la philosophie » (path of philosophy) qui vous amènera directement au temple Ginkaku-ji (trente minutes de marche environ). Longeant un canal, vous marchez ainsi dans les pas du philosophe japonais du XXe siècle Nishida Kitaro qui suivait ce sentier pour y faire sa méditation quotidienne. Il est recommandé de s’y rendre au printemps lorsque les cerisiers sont en fleurs. Nous n’avons pas eu cette chance mais ce fut tout de même une promenade fort agréable. Il y a aussi d’autres temples à visiter le long de la promenade.
Ginkaku-ji : À la fin du chemin de la philosophie, vous pourrez tourner à droite pour entrer dans ce temple bouddhiste, l’un des plus célèbres de Kyoto et dont le nom signifie « temple au pavillon d’argent ». Ce temple (qui était à son origine une villa) a été construit au XVe siècle pour rivaliser avec le pavillon d’or (Kinkaku-ji). Néanmoins, ne vous attendez pas à voir un pavillon argenté, celui-ci n’a jamais pu être recouvert d’argent à cause de la guerre. Ce qui ne lui enlève pas sa beauté ! À noter également, l’élégant jardin zen qui vous accueille dès votre arrivée dans le temple.
Fushimi-Inari Taisha : Mon préféré ! Situé au sud-est de Kyoto (encore plus au sud que Kyomizu-dera), ce sanctuaire shintoïste était dédié aux dieux du riz et du saké au VIIIe siècle. Il est désormais plus largement dédié à la prospérité et à la réussite dans les affaires. Ce qui caractérise ce sanctuaire est sa couleur orange, tout est orange ici et surtout les milliers de portes sous lesquelles vous pouvez vous balader entre une ou quatre heures selon l’itinéraire que vous choisissez d’emprunter. Vous pouvez choisir le trajet court et rester avec la horde de touristes agglutinés qui prennent des photos des premières portes ou vous pouvez poursuivre votre chemin à travers bois puis en haut du mont Inari et profiter du calme pour méditer ! Pendant votre parcours, vous pourrez voir de nombreux autels, tous protégés par des renards en pierre avec souvent un bavoir rouge autour du cou (a priori pour repousser les démons) ! Le renard est considéré comme un animal sacré, c’est le messager d’Inari, le dieu des céréales (et aujourd’hui du commerce).
Daitoku-ji :Au nord de Kyoto, il s’agit en fait d’un assortiment de temples zen. Le nom renvoie à celui du temple principal, qui était malheureusement fermé le jour où nous avons visité le site. Alors que le guide en fait un « must-see », nous étions quasiment seuls à nous promener en ce jour de pluie et plusieurs temples étaient fermés. Le lieu est tout de même agréable et il est intéressant de pouvoir enfin connaître l’intérieur de ces temples (vous n’êtes pas toujours autorisés à y rentrer) et découvrir leur jardin zen.
Kinkaku-ji : Pas très loin de Daitoku-ji, c’est certainement le temple le plus célèbre de Kyoto, et pour cause, sa façade complètement recouverte de feuilles d’or le rend assez unique (son nom signifie ainsi « pavillon d’or »). Il faut donc se préparer à faire la queue avant d’entrer puis à jouer des coudes pour pouvoir le prendre en photo ! On vous rassure c’est quand même faisable et le tour est plutôt bien organisé. Pour la petite histoire, le temple a été construit au XIIIe siècle mais fut entièrement brûlé en 1950 par un moine obsédé par ce pavillon d’or (vous pouvez lire l’histoire devenue fiction dans le roman de Mishima Yukio). Kinkaku-ji fut fidèlement reconstruit en 1955.
Les Coréens ne célèbrent pas vraiment Noël, ou du moins cette fête a bien moins d’importance qu’en France : pas de grande réunion familiale ni de festin. Noël se passe entre amis ou entre amants ou ne se fête pas du tout. Leur grande fête familiale est en fait le Nouvel an lunaire ou 설날 en coréen (prononcé « solal » — article à venir), qui correspond au Nouvel an chinois. N’ayant donc rien prévu de spécial à Noël et ne souhaitant pas rentrer en Europe, nous décidons de prévoir un petit voyage au Japon pour sortir du quotidien. Le Japon est à environ deux heures de vol de la Corée et nul besoin de visa. Nous quittons ainsi pour la première fois notre pays d’adoption, direction Kyoto ! La ville est assez grande et assez riche en culture et en histoire pour s’y arrêter une semaine.
En effet, Kyoto fut, de 794 à 1868, l’ancienne capitale impériale du Japon, juste avant Tokyo. Elle est aujourd’hui la capitale de la préfecture de Kyoto avec environ 1,5 million d’habitants. Elle demeure néanmoins le centre culturel du Japon avec ses milliers de temples et de sanctuaires, dont beaucoup sont inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco. Il va sans dire, nous avons beaucoup marché pendant notre séjour pour arpenter la ville et visiter la plupart de ses richesses culturelles. Nous avons vu l’essentiel de Kyoto mais n’avons bien entendu pas tout exploré tant la ville regorge de trésors. C’est simple, il vous suffit de marcher dans la rue et vous tomberez nécessairement sur un temple ou un sanctuaire ! On sent d’ailleurs que c’est une ville très touristique, et nous retrouvons nombre de nos compatriotes français, bien moins présents en Corée (tout du moins à Daejeon !).
On se rend aussi très vite compte de l’étendue de la ville quand on observe son important réseau de transports en commun : bus, métro et l’équivalent de nos RER parisiens. Il est donc très facile de se déplacer à Kyoto et de se rendre dans les plus grandes attractions touristiques. Tout est d’ailleurs très bien indiqué et nous ne nous sommes trompés qu’une seule fois en prenant un train express qui ne s’arrêtait pas à notre arrêt. Fait notable dans ces RER : il existe un ou deux wagons exclusivement réservés aux femmes pour éviter les désagréments auxquels celles-ci pourraient être exposées lors des vagues d’affluence dans les rames. Kyoto est également très prisée des cyclistes, il vous faut y être vigilant afin de ne pas heurter un vélo ! Pas besoin de s’inquiéter pour les vols : le Japon est, tout comme la Corée, un pays très sûr et les habitants prennent peu le soin d’attacher leur vélo quand ils vont faire une course dans un magasin. Nous n’avons néanmoins pas utilisé ce moyen de transport (je suis sûre que mon père ne m’en tiendra pas rigueur étant donné son attachement à ma sécurité !).
Arrivant de Corée, la différence culturelle était moins importante pour nous mais il était très intéressant de comparer ces deux pays d’Asie. Le Japon et la Corée se ressemblent sous plusieurs aspects : ils partagent notamment une histoire commune, leurs sociétés sont imprégnées par le confucianisme, et le bouddhisme y est assez présent. Cependant, le ressenti en tant que visiteur n’est pas le même. En général, les Japonais sont plus réservés que les Coréens et peut-être un peu plus distants. Ce sont des gens extrêmement polis. En fait, la différence la plus notable sur le comportement des Japonais fut dans le bus. En Corée, il ne faut absolument pas oublier de se cramponner lorsque vous êtes dans le bus ou vous risquez de tomber ! Les chauffeurs conduisent en effet à toute allure et freinent au dernier moment lorsqu’ils arrivent à un arrêt. Vous devez donc être prêts à sauter du bus lorsque vous souhaiter descendre (on exagère à peine) ! Rien de tout cela au Japon. La première différence est que vous montez par l’arrière et ne payez votre trajet qu’au moment de sortir du bus, par l’avant donc. Ensuite, les chauffeurs sont très calmes, ils vous souhaitent la bienvenue lorsque vous montez et vous annoncent eux-mêmes qu’ils vont bientôt s’arrêter. Ils sont d’ailleurs vêtus d’uniformes et portent des gants blancs et une casquette. Aucune précipitation quand vous devez sortir du bus. Les Japonais attendent bien sagement que le bus soit arrêté et la porte ouverte avant de se décider à sortir ! Du moins, ce fut notre expérience à Kyoto ! Précisons aussi que les Japonais conduisent à gauche.
Concernant le style vestimentaire, nous avons remarqué moins de personnes en tenue de sport ou de randonnée comme ça peut souvent être le cas en Corée. Il n’est pas rare de croiser des Coréennes bien habillées mais avec des baskets aux pieds, ce qui n’est pas le cas au Japon. En revanche, nous avons vu beaucoup de femmes en kimonos. Il est vrai que lors des visites des temples, vous pouvez très facilement louer un kimono afin d’immortaliser vos photos en portant cet habit traditionnel. Mais même dans la rue, il n’était pas rare de croiser des Japonaises vêtues de cet atour, ou même lorsque nous avons passé une soirée au théâtre.
Autre spécialité du Japon, mais aussi de Kyoto, le kabuki. Cette forme de théâtre traditionnel mélange chant, danse et jeu d’acteurs et se distingue surtout par le maquillage très élaboré des comédiens ainsi que par la variété des décors. Cela tombait bien, tous les ans, du 1er au 26 décembre, se déroule le festival Kao-mise à Kyoto. À cette occasion, les meilleurs acteurs de kabuki sont réunis sur la scène du célèbre théâtre Minami-za. Impossible donc que nous manquions cet événement ! Peu après notre arrivée à Kyoto, nous assistons de 16 h à 22 h à une représentation de kabuki. On nous avait dit qu’il n’y avait pas besoin de comprendre les paroles et que les Japonais eux-mêmes avaient du mal à les saisir. Mais dans notre cas ce n’était pas tout à fait vrai ! Il y avait de longues parties dialoguées, incompréhensibles pour nous, même si on devinait qu’il s’agissait d’histoires d’amour, de vengeance et de rivalité. Mais la représentation durant presque six heures, nous avons aussi pu apprécier de très beaux moments où l’action était plus importante que les paroles et le jeu des comédiens impressionnant ! Seule déception, nous n’avons vu aucun personnage affublé d’une de ces énormes perruques rouges souvent associées avec le kabuki. Mais les décors, le maquillage, les masques ainsi que les costumes sublimes étaient bien au rendez-vous ! Le spectacle était divisé en trois parties, avec trois entractes de 10 à 20 minutes. La plupart des Japonais avaient été prévoyants, ils avaient acheté un petit plateau-repas à emporter et le mangeaient pendant l’entracte (ce que nous n’avons pas fait, pensant pouvoir trouver à manger au théâtre !). Fait intéressant : pendant le spectacle, certaines personnes du public criaient quelques mots en japonais lors des moments forts. Nous avons appris par la suite qu’il s’agissait des « kakegoe », une tradition du kabuki.
Le théâtre Minami-za est situé dans le quartier de Gion, l’un des plus animés de Kyoto. Accolé au quartier de Pontoccho, il n’est pas rare d’y croiser des geishas (nous en avons d’ailleurs croisé une) ! Ce sont également des quartiers où l’on peut facilement se restaurer.
La cuisine japonaise est assez variée et, pendant notre séjour, nous avons pu goûter certains de ses mets les plus connus. Voici donc une petite liste de notre expérience culinaire à Kyoto accompagnée de photos :
– udon et soba : les pâtes traditionnelles japonaises, servies dans la plupart des restaurants (et que nous retrouvons aussi en Corée). Elles se consomment froides ou chaudes. Les udon sont épaisses, préparées à base de farine de blé, et sont de couleur blanche tandis que les sobas sont plus fines et fabriquées à base de farine de sarrasin et ont donc une couleur plus brune.
– tempura : beignets frits à basse calorie, très populaires au Japon (mais aussi en Corée, appelés 튀김) Ils peuvent être fourrés à la crevette, au poisson, au poulpe, à la viande, au poivron, aux oignons…
– tofu : pas besoin de présenter cet aliment à base de soja je pense. Néanmoins, il existe une préparation de tofu assez particulière que nous avons goûté à Kyoto : le yudofu. Il s’agit tout simplement de morceaux de tofu qui mijotent dans de l’eau (à laquelle est ajouté un bouillon de poisson — mais tout dépend de la préparation). Pour le déguster, les restaurants situés près du temple Nanzenji sont les plus célèbres. C’est là que nous nous sommes rendus et avons pu goûter à différentes sortes de tofu dont du tofu grillé ! Une expérience intéressante et succulente !
– sushis : impossible de quitter le Japon sans avoir goûté à ce mets si populaire ! Et pourtant, il n’a pas été aussi facile de trouver un restaurant de sushis qu’on le pensait ! C’est finalement un peu par hasard que nous faisons l’expérience de ce drôle de restaurant où les sushis circulent en boucle sur un tapis roulant. Soit vous vous servez sur le tapis, soit vous commandez vous-même via l’écran tactile au-dessus de vous. Lorsque votre commande est prête, celle-ci arrive sur le tapis roulant dans un « bateau » (signe qu’il s’agit d’une commande et non d’un plat « libre ») et une musique ainsi qu’une image vous avertit que votre commande est là ! À la fin, la serveuse vient tout simplement compter les assiettes pour vous donner le total à payer. Les assiettes ont toutes un code couleur correspondant à un prix. L’addition était moins salée qu’en France : nous en avons eu pour une petite vingtaine d’euros à deux pour dix assiettes de sushis, deux parts de gâteau et deux bières ! Pour la boisson, vous avez aussi du thé vert à volonté : il vous suffit de mélanger la poudre verte avec l’eau chaude qui sort du robinet installé à votre table !
Les Japonais sont plus friands de sucreries que les Coréens, ce qui était plutôt appréciable pour nous. Nous avons également goûté le fameux saké (alcool de riz), dont il existe plusieurs types, et qui peut se boire chaud ou froid. Nous l’avons trouvé plus goûteux que son équivalent coréen, le soju.
À Noël, nous avons fait honneur à notre gastronomie et avons mangé dans un délicieux « bouchon » kyotoïte ! Le chef japonais avait vécu à Lyon et avait bien su exporter les saveurs de notre capitale gastronomique.
Désolée pour cette longue introduction ! A suivre, le patrimoine culturel de Kyoto !